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22/01/2009 à 07 HEURES 21
En 2008, d'après le gestionnaire de l'infrastructure, 46,4 % du nombre total de retards enregistrés sont imputés à la SNCB (46, 5% en 2007), 32, 4% à des tiers (31, 3% en 2007), 20, 4% à Infrabel (20,7% en 2007) et enfin, 0,8 % à des divers (1,5% en 2007).
La part de trains supprimés à charge de la SNCB diminue de 8 % en 2008 (52, 4% en 2008 par rapport à 60,4% en 2007, source Infrabel).
La part des pannes de matériel dans les retards dus à la SNCB reste stable et évolue proportionnellement à l'augmentation de l'offre exprimée en voyageurs/km. Bien que les premiers effets des normes ISO, obtenues dans les ateliers d'entretien de la SNCB, se fassent sentir, et que le matériel est de moins en moins longtemps immobilisé pour entretien, cela reste un point d'attention capital. Les pannes de matériel, ainsi que les problèmes d'adhérence durant l'automne, restent toujours une importante cause de retard.
Pour l'année 2008, si l'on constate un statu quo en matière d'incidents avec le matériel roulant, on remarque néanmoins une augmentation du nombre de minutes imputées à la SNCB. En d'autres termes, vraisemblablement il y a eu moins de pannes sur le réseau mais les conséquences ont été plus lourdes.
Le phénomène des ‘mouvements de voyageurs' contribue également aux retards. Cependant, on remarque une tendance à la baisse durant le deuxième semestre 2008. La SNCB ne veut en aucun cas montrer le voyageur du doigt. Ce phénomène est lié à la bonne gestion du flux de voyageurs dans les gares. En 10 ans le nombre de voyageurs a augmenté de 54% et parce qu'une de ses grandes ambitions reste de continuer à faire croître ce chiffre, la SNCB a investi dans des trains à deux niveaux hyper modernes. Une attention constante dans le choix du matériel roulant et dans son équipement, un service impeccable et une communication en temps réel sont par conséquent des mesures essentielles. Pour ce faire, la SNCB développe plusieurs projets d'information aux clients en cas de retards.
En janvier, des problèmes techniques avec les voitures M6 (accouplements automatiques) sont apparus à certains endroits du réseau, causant des retards et des correspondances manquées. Durant les mois de février et mars, la ponctualité a été meilleure. Par contre, au printemps, des actions sociales ont causé d'importants retards sur le réseau.
En été, les résultats de ponctualité ont été bons mais des problèmes d'adhérence, qui reviennent chaque année en automne, ont causé un nombre indéniable de retards durant le quatrième trimestre. A cela, s'ajoutent les retards dus à des cas de force majeure, à des mauvaises conditions climatiques ou à des tiers tels que les vols de câble, les suicides, les accidents aux passages à niveau, ….
La SNCB continue à travailler au quotidien pour améliorer la régularité sur le réseau. Un plan d'action détaillé a été élaboré et est rigoureusement suivi et mis à jour. Parmi les mesures prises et dont la réalisation est en cours, il existe des mesures préventives (de nature technique principalement) et d'autre part, des mesures ponctuelles destinées à résoudre des problèmes spécifiques.
Afin d'obtenir une meilleure vue de la régularité du trafic et de réaliser un suivi des causes techniques des incidents, la SNCB a érigé une nouvelle cellule.Une analyse semestrielle (hiver – été) est effectuée pour le suivi de l'évolution des incidents et des retards à charge de la SNCB en vue de déterminer les causes principales de ces retards et de mettre en place des mesures d'amélioration. Ces améliorations peuvent porter principalement sur :
- la maintenance et la répartition du matériel roulant
- le concept
- l'utilisation et la desserte
Un meilleur suivi lors du premier départ le matin est garanti via la mise en service de personnel supplémentaire de manière à aider le conducteur en cas de problème.
La formation du personnel de maintenance et des conducteurs constitue une mesure supplémentaire. Ces formations sont rendues nécessaires vu la grande diversité de matériel roulant en service.
L'achat de nouvelles locomotives pour le trafic intérieur de voyageurs et de nouvelles voitures, la modernisation du parc actuel et a fortiori la standardisation du matériel sont autant de mesures qui doivent à terme contribuer à diminuer les causes techniques de retard. Enfin, l'amélioration des processus relatifs à la mise en service du nouveau matériel est également un point d'attention non négligeable pour résorber les retards.
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